Quelques membres de la Société Octave Mirbeau

Samuel Lair a pub­lié Mir­beau et le mythe de la nature en 2004 aux PuR, con­den­sé de sa thèse, soutenue à l’Université de Bre­tagne Occi­den­tale, en 2002 ; Mir­beau l’iconoclaste en 2008 à L’Harmattan, Huys­mans, Lit­téra­ture et reli­gion en 2009, aux PuR ; Le Curieux XIXe siè­cle en 2011 à L’Harmattan ; et les actes du col­loque Mir­beau et la Bre­tagne, parus en mars 2018, à l’occasion du cen­te­naire de la mort d’Octave Mir­beau. Il est codi­recteur des Cahiers Tris­tan Cor­bière, chez Gar­nier (pre­mier vol­ume de 320 pages, fin mars 2018 ; sec­ond, à paraître à l’automne 2019) et a organ­isé avec Benoît Mérand le col­loque « Léon Bloy dans l’histoire », en novem­bre 2017, à l’ICR.Il enseigne à la fois au lycée la Croix rouge (français et cul­ture générale-expres­sion) à Brest, et à l’Institut catholique de Rennes (gram­maire et styl­is­tique du français). Il est mem­bre du Cen­tre d’étude des Cor­re­spon­dances et Jour­naux intimes de l’UBO (CECJI) et met actuelle­ment la dernière main à l’édition de la cor­re­spon­dance générale de Gus­tave Gef­froy (1855–1926) dans le cadre d’une HDR (1800 let­tres de Gef­froy).
Il s’intéresse de façon générale à l’articulation des XIXème et XXème siè­cle, en ce qu’elle est à la fois proche, et his­torique­ment dis­tante, de notre temps.

Samuel Lair
7, rue Laen­nec 29600 Mor­laix
samuellair@sfr.fr
02 98 62 07 88

Ani­ta Staroń, HDR, enseigne la lit­téra­ture française à l’Institut d’Études Romanes de l’Université de Łódź.

Son domaine de recherch­es est le roman français de la fin du XIXème et du début du XXème siè­cle, avec un intérêt par­ti­c­uli­er pour l’œuvre d’Octave Mir­beau et de Rachilde. C’est à ces deux auteurs que sont con­sacrés ses mono­gra­phies :
L’art romanesque d’Octave Mir­beau. Thèmes et tech­niques, Wydawnict­wo Uni­w­er­syte­tu Łódzkiego, Łódź 2013 et Au car­refour des esthé­tiques. Rachilde et son écri­t­ure romanesque. 1880–1913, Wydawnict­wo Uni­w­er­syte­tu Łódzkiego, Łódź 2015.

Écrivain, cri­tique d’art (mem­bre de l’A.I.C.A., l’Association inter­na­tionale des Cri­tiques d’Art), et socio-anthro­po­logue (mem­bre de l’A.I.S.L.F., l’Association inter­na­tionale des Soci­o­logues de Langue française), est né en 1951. Ses Cheva­liers de Rocourt ont obtenu le Prix Roger-Vail­land 1991 ; son dernier roman, Van­i­na Hesse, est ressor­ti en poche (2012) aux Édi­tions La Musar­dine. Après avoir écrit Résol­u­ment mod­erne. Paul Gau­guin céramiste, paru en 2004, il est aus­si l’auteur d’un essai, Art mor­bide. Mor­bid art. Sur la présence de signes fas­cistes, racistes, sex­istes et eugénistes dans l’art con­tem­po­rain (repris en poche chez Del­ga, en 2007).
Il a rédigé récem­ment un cer­tain nom­bre de notices dont celle d’Octave Mir­beau dans le Dic­tio­n­naire des sex­u­al­ités, pub­lié en 2014 chez Laf­font, en col­lec­tion « Bouquins ». Mem­bre du con­seil d’administration de la Société Octave Mir­beau, il est un col­lab­o­ra­teur réguli­er des Cahiers Octave Mir­beau
Alain (Georges) Leduc est l’au­teur de l’é­tude “Octave Mir­beau, le gen­tle­man vit­ri­oleur” parue en 2017.

Agrégé de let­tres mod­ernes, Loïc Le Sayec est doc­tor­ant con­tractuel à l’Université de Picardie Jules Verne depuis sep­tem­bre 2017.
Sa thèse de lit­téra­ture française, sous la direc­tion de Marie-Françoise Mel­moux-Mon­taubin, porte sur la poé­tique du dégoût dans l’œuvre d’Octave Mir­beau (1848–1917). Il s’intéresse plus générale­ment aux rap­ports entre presse et lit­téra­ture, aux études de genre, à la représen­ta­tion de la sex­u­al­ité dans les romans du XIXe siè­cle ain­si qu’aux représen­ta­tions et imag­i­naires soci­aux et soci­ologiques à l’œuvre dans les textes. Il est l’auteur d’articles sur Octave Mir­beau, notam­ment « “Soign­er l’ordure par l’ordure” : Octave Mir­beau et l’esthétique du dégoût » in Les Para­dox­es d’Octave Mir­beau, Marie Bat, Pierre Glaudes et Émi­lie Ser­madi­ras (dir.), Clas­siques Gar­nier, 2019 et de « Sex­u­al­ité et anar­chie dans l’œuvre d’Octave Mir­beau : vers la libéra­tion sex­uelle », in Lende­mains, Tübin­gen, Narr Ver­lag, n°170, 2018.